Varano, Gentile (II) da


di:
Estremi anagrafici:

Gentile meurt vers 1355, environ trente ans après son père Berardo.



Durata cronologica della dominazione:

Membre de l’une des principales familles de Camerino, Gentile exerce rapidement des responsabilités politiques et militaires à l’intérieur comme à l’extérieur de la ville. Son poids sur les décisions publiques est grand mais pas nécessairement tel qu’il permette de parler de véritable domination.



Espansione territoriale della dominazione:

Durant la première moitié du xive siècle, des membres de plusieurs branches de la famille da Varano acquièrent des droits et des forteresses dans le contado de Camerino. Il ne s’agit pas d’une action concertée mais sans doute d’opérations destinées à renforcer la position d’un individu et de sa parenté vis-à-vis du reste du groupe familial puis vis-à-vis de l’extérieur. Gentile achète ainsi la rocca di Santa Lucia en 1327, qu’il possède encore en 1350, tout comme celle de Campolarzo. Un cousin germain de Gentile, Giovanni di Rodolfo, acquiert la rocca di Spindoli en 1337, à une date où il possède en outre une domus dans le castrum San Giovanni de Fluminata. Le testament de Gentile (1350) laisse voir un propriétaire riche et puissant, propriétaire de maisons, tours, champs, vignes et moulins, mais aussi de droits et juridictions dans un grand nombre de castra et villae des environs de Camerino (San Ginesio, Visso, Caldarola, Bolognola, Lanciano, Ajello, Faverio (cf. infra) etc.), mais encore dans les cités de Nocera et de Pérouse.

Gentile utilise aussi à la violence pour s’assurer du contrôle de places fortes. Il tente des coups de main et a recours à l’intimidation, obtenant de façon récurrente, avec les siens, la charge de podestat à Camporotondo sul Fiastrone et à San Ginesio (cf. infra). Les terres acquises et conquises permettent à la famille d’exercer une forte emprise sur le territoire de la cité et des pressions sur cette dernière. Gentile et son cousin Giovanni sont dénoncés à plusieurs reprises comme “tyrans” au cours d’une enquête pontificale, en 1341. Ils sont accusés par leurs adversaires de tenir illégitimement Camerino et son district, la terra de San Ginesio et le castrum de Sernano. En 1343, Gentile est cité à comparaitre devant le pape avec deux de ses petits-fils, Rodolfo et Gentile, pour avoir occupé “tirannice” Camerino et son contado, une cité pourtant “ecclesie immadiate subiectam”, ainsi que pour avoir envahi les castra de Tolentino et S. Ginesio avec l’aide de Smeduccio da San Severino.

Issues de la documentation notariée et des registres de la papauté, les mentions éparses rapportées ici ne permettent pas de retracer une évolution linéaire liée à un supposé projet politique de construction seigneuriale à large assise territoriale. Elles doivent être lues dans le sens de l’affirmation d’un groupe familial et de son chef, et de l’établissement d’un rapport de force qui garantisse une position au sommet de la hiérarchie sociale tant vis-à-vis des élites urbaines et des aristocraties seigneuriales que du pouvoir pontifical.

Origine e profilo della famiglia:

La tradition attribue aux da Varano d’anciennes origines féodales, ce qu’aucun document ne vient cependant confirmer. La thèse repose principalement sur la possession par la famille de la rocca di Varano à l’époque communale mais rien n’est connu de la période antérieure. Les membres de la famille apparaissent parmi les représentants éminents de l’aristocratie urbaine et appartiennent au réseau guelfe d’Italie centrale. Dès le xiiie siècle, la documentation indique leurs interventions dans les affaires de la commune. Le droit est une de leurs portes d’entrée : dans les années 1220-1230, Rodolfo di Gentile est des conseillers spéciaux du podestat de Camerino et reçoit au nom de ce dernier la soumission de plusieurs castra à la commune. Son fils Gentile I est lui aussi un spécialiste du droit, il est juge puis podestat de S. Ginesio au milieu du Duecento. Après le sac de Camerino par les troupes de Manfred en 1259, il mène, selon l’historiographie locale, plusieurs opérations militaires pour la cité. Il exerce assurément des charges éminentes au sein de cette dernière dont il est capitaine (1261) ou podestat (1266, 1276). Il détient des droits de patronage sur des églises du contado, comme la pieve di S. Maria di Faverio (Pievefavera), citée en 1263. Son fils Berardo I joue lui aussi un rôle de premier plan dans la vie politique de la cité. A plusieurs reprises, il apparaît dans la documentation comme un des représentants de Camerino. Il figure aux côtés du capitaine de la cité, en 1311, lorsque le recteur de la Marche d’Ancône concède à cette dernière l’autorisation d’élever une nouvelle forteresse (Castelraimondo) sur son territoire. Il est le premier témoin cité (“nobiles vir dominus Berardo domini Gentilis da Varano Camerinensi civis”) dans un traité conclu entre Camerino et Fermo en 1321 afin de contrecarrer la montée en puissance de Macerata. Tout juste élevée au rang d’évêché, cette dernière a vu son diocèse créé grâce à des amputations pratiquées sur ceux de deux cités coalisées.

 


Titoli formali:

Lors du procès de canonisation de Nicola da Tolentino, en 1325, Gentile fait partie des témoins. Il est présenté comme le “magnificus et potens miles dominus Gentilis natus quondam nobilis militis domini Berardo de Varano civis Camerinensis”. L’adjectif “magnificus” n’est utilisé que pour qualifier trois des 365 déposants du procès, dont Giovanni di Rodolfo, le cousin germain déjà cité  (“magnificus et potens dominus Johannes natus quondam nobilis et potentis viris militis domini Rodulfi de Camereno”). Il signale le haut niveau social de celui auquel il est accolé.


Modalità di accesso al potere:

Le pouvoir de Gentile sur la cité est un pouvoir d’influence lié à une position de chef de famille, reposant sur un réseau de fidèles, des moyens financiers et militaires, un patrimoine immobilier. C’est un pouvoir hérité de son père Berardo I.


Legittimazioni:

Gentile et les siens font partie du réseau guelfe alors que le premier tiers du Trecento est marqué par une violente opposition entre guelfes et gibelins. Jean XXII excommunie Louis de Bavière, qui convoque un concile pour déposer le pontife. Gozzo, frère de Gentile, est capitaine de l’armée pontificale qui est battue par les gibelins dans les environs de Recanati en 1320. Son père Berardo entretient des liens avec Jean XXII mais les deux hommes n’en doivent pas moins être été absouts en avril 1323, après avoir été condamnés pour rébellion contre le recteur de la Marche. Gentile II se range dans le même camp et apparaît dans les registres d’Introitus et Excitus comme “generalis capitaneus” dans la Marche d’Ancône pour la période 1330-1332.

Avec son cousin Giovanni, il fait partie des témoins interrogés lors de l’enquête pontificale de 1341, commanditée par Benoît XII pour mieux connaître la situation politique dans la Marche. Les rapports entretenus par la famille des deux hommes avec la papauté leur permet de dénoncer leurs adversaires comme des tyrans ainsi que de réaffirmer la fidélité de leur cité et la leur envers l’Eglise romaine. Cela ne les empêche pas de renforcer localement leurs positions aux dépends de cette même Eglise et de s’emparer de terres placées sous sa juridiction. La promotion des intérêts familiaux se déroule dans le cadre de négociations permanentes avec la papauté et ses représentants. Cité à comparaitre en 1343 et en 1346 pour les “crimes” qu’il a commis contre l’Eglise avec ses petits-fils, Gentile entreprend d’importantes tractations qui se laissent deviner à deux de leurs résultats obtenus en 1346 : le mariage prévu de l’un de ses arrières-petits-fils, fils de Rodolfo, avec une petite-fille de Giovanni de Riparia, recteur de la Marche d’Ancône, et la suspension de la citation à comparaitre que le pape autorise le même recteur à prononcer.

Selon Platina, Gentile fait partie de la longue liste des puissants confirmés “seigneurs” de leur ville par Clément VI (1342-1352, qui “dominos confirmauit”). Une telle lecture repose davantage sur la situation politique de la fin du xve siècle que sur celle de la première moitié du xive siècle. La “confirmation” semble être une simple prise en compte pragmatique de la place de Gentile dans la vie politique locale (cf. infra). Elle n’exclut pas poursuites et condamnations.


Caratteristiche del sistema di governo:

Gentile II pèse sur la vie politique de la cité mais demeure extérieur aux institutions populaires d’une commune qu’il ne contrôle pas et qui reste le premier interlocuteur de la papauté. Par l’importance de ses biens et de ses forteresses, il joue de facto un rôle important dans la défense des territoires de la cité et de la Marche. Il se trouve ainsi associé aux organes de la Commune pour la conduite d’opérations militaires.

En 1345, la commune achève la compilation de son Libro Rosso, où elle réunit les textes des privilèges qu’elle a obtenus ainsi que les actes de soumission des castra voisins. Le registre comporte notamment les concessions du cardinal Sinibaldo Fieschi qui reconnaissent à la commune la capacité de juger les causes civiles et pénales et confirment l’étendue du territoire sur lequel s’étend sa juridiction (1240). Le Libro inclut également l’acte par lequel un nonce pontifical autorise la commune à se doter de capitaines des Arts, de conseillers et de notaires, et à désigner les podestats de la cité et du contado (1336). L’entreprise montre qu’au milieu du xive siècle, la commune ne renonce à aucune de ses prérogatives. Ses élites dirigeantes entendent continuer à administrer collectivement la cité de Camerino et son territoire.

Lorsqu’en janvier 1346, Clément VI envoie en Italie Jean de Amelio, clerc de la Chambre, pour régler “certaines affaires”, il le recommande aux grands acteurs de la péninsule. Il s’adresse d’une part à certains de ses vicaires, Giovanni et Luccino Visconti, Alberto et Mastino della Scalla, le marquis Obizzo d’Este, ou encore aux Gonzague, “milites de Mantoue”, d’autre part aux communes de la Toscane comme à celles des provinces du duché de Spolète et de la Marche d’Ancône, parmi lesquelles figure Camerino. Ni les da Varano ni aucun des membres de la noblesse locale ne sont pas destinataires du courrier, ce qui indique que la papauté ne les considère pas comme des interlocuteurs légitimes dans ce domaine. De même, lorsqu’en 1349, le pape demande que soit prêtée obéissance à son émissaire, le cardinal Anibaldo de Ceccano, c’est de nouveau la commune de Camerino qui est sollicitée.

 


Sistemi di alleanza:

Des réseaux d’alliance se constituent à plusieurs niveaux. Les familles seigneuriales traditionnellement associées les unes aux autres peuvent solliciter l’aide d’acteurs plus lointains avec lesquels elles partagent provisoirement des intérêts, et recourir à des liens préalablement établis au sein du réseau guelfe. En 1354, Gentile da Varano, Malatesta da Rimini et Stefano Smeducci demandent l’aide de Firenze, Perugia et Siena contre une compagnie de mercenaires qui traverse la Marche. Ils reçoivent de la Seigneurie florentine une promesse de secours pour combattre le “malignum consortium”. Une telle coopération, qui fonctionne au sein d’une hiérarchie de clients et de protecteurs, ne se réduit pas à de l’assistance militaire. Elle étoffe des relations de cité à cité, elles aussi clientélaires, visibles dans les choix des magistrats itinérants (cf. infra). Dans les années 1340-1350, Camerino et Florence échangent lettres et services au milieu de relations impliquant plusieurs villes. Avec Foligno et Orvieto, Camerino est sollicitée par la cité toscane en 1341, au sujet de l’envoi des spécialistes capables de procéder à la révision de l’estimo.


Cariche politiche ricoperte in altre citt?:

Les da Varano sont insérés dans le circuit des podestats guelfes des trois premières décennies du xive siècle, à un moment où la circulation des magistrats itinérants permet le resserrement des alliances politiques. Berardo I est podestat de Florence en 1296 et son fils Gentile l’est en 1312, lorsqu’il commande victorieusement les troupes de la cité du lys contre les Pisans à la bataille de Cerretello. Giovanni, cousin de Gentile II, est podestat de Gubbio en 1327 mais en 1336 son fils Rodolfo, miles, est lui encore podestat de Florence. Il renonce à sa charge avec l’accord de son père, ce qui ne l’empêche pas d’être élu capitaine du peuple de la cité toscane en 1341. Quatre ans plus tôt, un Fidesminus di Rodolfo da Varano était encore podestat de Florence.

En 1317, Gentile est podestat de Macerata, où un autres de ses cousins germains, Nuccio, exerce la même charge trois ans plus tard. En 1323, il obtient cette même charge à Matelica, deux ans après Rodolfo di Nuccio da Varano. En 1328, Gentile est cette fois podestat d’Esanatoglia, alors qu’en mai 1335, il est cité comme podestat de Norcia, dont Corrado (I) di Nallo Trinci est alors capitaine.

L’obtention répétée de la charge de podestat dans de petits castra aboutit à une véritable main mise sur leurs affaires et leurs revenus. A S. Ginesio, les da Varano ont un quasi-monopole sur la podestarie : un oncle de Gentile, Rodolfo, en est podestat en 1299 (avant d’être capitaine de peuple à Perugia en 1304), tandis que le père de Gentile, Berardo, qui a obtenu la citoyenneté du castrum en 1305, en est à son tour podestat en 1306, 1314 et 1320. Gentile en est lui podestat en 1324 et 1325. Un phénomène comparable s’observe à Camporotondo sul Fiastrone, où Gentile est podestat en 1339. Un vicaire le représente. Les da Varano revendiquent ensuite le merum et mixtum imperium sur la commune mais lors d’un conflit de juridiction, en 1373, cette dernière affirme qu’elle exerce elle-même cet imperium per tantum tempus cuius contrarii memoria non existit”. Le giudice dei Malefici de la Marche d’Ancône donne raison à la commune l’année suivante.


Legami e controllo degli enti ecclesiastici, devozioni, culti religiosi:

De 1310 à 1327, Berardo Accoromboni, issu d’Accorrimbono di Rodolfo, frère du grand-père de Gentile II, est évêque de Camerino. Formé à Bologne, il est actif à la Chambre apostolique entre 1279 et 1290. Une lettre commune de Jean XXII, datée de novembre 1324, indique qu’il a été titulaire d’une prébende et d’un canonicat dans le diocèse de Bayeux. La position de Berardo facilite sans doute l’obtention de deux indulgences pontificales en juillet 1321, l’une pour la cathédrale Sainte-Marie de Camerino, l’autre pour la chapelle Saint-Jean-Baptiste que le miles Berardo, père de Gentile, a fait construire dans la même cathédrale.

Gentile élit la cathédrale comme lieu de sépulture. Troisième témoin da Varano lors du procès de canonisation de Nicola da Tolentino, il déclare avoir été guéri miraculeusement par le saint en devenir. Il possède des droits sur des églises et des monastères du diocèse. Il lègue à son petit-fils Rodolfo II le droit de patronage de l’église de Cessapalombo, un castrum où il a de nombreux biens, et à l’ensemble de ses petits-fils celui de la plebs de Favera. Son oncle Gentile di Gentile, avait été confirmé recteur de cette église par Martin IV avant de devenir chapelain de Boniface VIII. Dans son testament, Gentile interdit la cession à un étranger du patronage de Favera. Ce dernier avait été confirmé à Gentile, grand-père de Gentile II, en 1263, dans un acte rappelant que le plébain dispose de la juridiction civile et criminelle, au spirituel et au temporel, sur les clercs de son territoire ainsi que sur les laïcs des castra de la plebs et de Croce. Ce patronage représente pour les da Varano un important moyen de contrôle sur les hommes et le territoire. Gentile II possède encore des droits sur des églises de Perugia. En janvier 1326, Bertoldo, moine bénédictin nommé par Gentile abbé de Santa Maria di Rambona, dans la Marche d’Ancône, est confirmé dans sa charge par Jean XXII.

Avec son cousin Giovanni, Gentile se montre favorable aux fratricelles qui se développent dans la région. Cette position parvient aux oreilles de Benoît XII lorsque ce dernier ordonne la répression du mouvement en 1336. Rappelée par Clément VI, elle s’ajoute aux coups de main de Gentile dans la Marche pour le faire tomber sous le coup d’une excommunication en 1343.

 


Politica urbanistica e monumentale:

Politica culturale:

Consenso e dissensi:

Les témoins qui déposent lors de l’enquête de 1341 évoquent, pour mieux le discréditer, un groupe familial fort réunissant trois générations, Gentile et Giovanni, leurs fils et leurs petits-fils respectifs. Les choix de Gentile laissent penser qu’il privilégie ensuite ses descendants directs. Ses frères, cousins et les successeurs de ces derniers sont écartés du pouvoir. Dans les années 1340, Gentile mène ses opérations contre les terre des environs de Camerino avec ses petits-fils, les fils de Berardo II mort en 1341.

La cohésion est l’un des fondements du pouvoir familial et Gentile entend la faire observer à ses quatre nipotes, ses principaux héritiers. Il impose l’indivision pour de nombreux biens fonciers et droits qu’il leur lègue. Son testament indique encore qu’une large partie de la famille habite dans le palais qu’il possède sur la place de la cathédrale, à Camerino. Est ainsi rappelée la présence sous son toit de deux de ses petits-fils, de son épouse et de sa belle-fille, la veuve de Berardo II. Le partage du palais est effectué entre trois héritiers, le principal d’entre eux, Rodolfo, n’en bénéficiant pas.


Giudizi dei contemporanei:

L’enquête de 1341 éclaire la position des da Varano à Camerino. Outre Gentile et Giovanni, neuf témoins de la cité sont convoqués par l’envoyé du pape. Un seul les dénonce, eux, leurs fils et leurs petits-fils, comme tyrans. Les autres, dont l’évêque et d’autres clercs influents, s’accordent au contraire pour dire qu’à Camerino comme ailleurs dans la Marche, les droits du pape sont respectés et que la province est gouvernée selon la justice. A San Severino, que domine Smeduccio Smeducci, allié des da Varano, le discours est identique. Les prieurs du lieu croient bon de préciser que les da Varano ont toujours été des fidèles défenseurs de l’Eglise. Les témoignages entendus à Macerata sont bien différents : les prieurs de la cité comme le trésorier de la province accusent les da Varano d’exercer une tyrannie sur Camerino et plusieurs lieux des environs, dont S. Ginesio, depuis plus de trente ans et d’avoir tenté d’aider les tyrans Accorimboni à se maintenir à Tolentino.

Accusé de rébellion contre l’Eglise dans les années 1340, Gentile et les siens ne se voient pas nié leur noblesses mais Clément VI les qualifie de “viri nobiles genere sed moribus pestilentes”. Leur position dominante à Camerino et leurs coups de force dans la Marche d’Ancône les conduisent alors naturellement à être étiquetés comme tyrans par la papauté (1343).


Fine della dominazione:

Principali risorse documentarie:

Camerino, Sezione Archivio di Stato, Archivio comunale, Libro Rosso, fol. 19v, 31r-v; Città del Vaticano, Archivio Segreto Vaticano, Reg. Vat. 137, fol. 141r-142v; Reg. Vat. 139, fol. 193r-194v; Reg. Vat. 140, fol. 26v; Reg. Vat. 142, fol. 113v; Parma, Archivio di Stato, Codice Varanesco, fol. 83r, 86rv, 92v-93v (testament de Gentile, 1350).


Bibliografia delle edizioni di fonti e degli studi:

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G. degli Azzi Vitelleschi, Le relazioni tra la Repubblica di Firenze e l’Umbria nei seccoli XIII e XIV, t. I : Dai carteggi, Perugia, 1904, p. 65; G. Colucci, Antichità Picene, Fermo, 1786-1797, t. XIX, pp. 76-85 (liste des magistrats de San Ginesio); B. Feliciangeli, Ricerche sull’origine dei da Varano signori di Camerino, in L’Arcadia. Atti dell’Accademia e scritti dei soci, vol. III (1918), pp. 153-212; P. L. Falaschi, Berardo I da Varano signore di Camerino, in Camerino e il suo territorio fino al tramonto della signoria. Atti del XVIII convegno di Studi Maceratesi (Camerino, 13-14 novembre 1982), Macerata, 1983 (Studi Maceratesi, vol. 18 (1982)), pp. 9-76; C. Guasti (a cura di), I capitoli del comune di Firenze. Inventario e regesto, t. I, Firenze, 1866, p. 697 (Rodolfo di Giovanni podestà a Firenze); D. Lett, Un procès de canonisation au Moyen Age. Essai d’histoire sociale. Nicolas de Tolentino, 1325, Parigi, 2008; J.-C. Maire Vigueur (a cura di), I podestà dell’Italia comunale, 2 voll., Roma, 2000; G. Pagnani, La quasi sovranità di un piccolo comune delle Marche: Camporotondo sul Fiastrone, dans Camerino e il suo territorio… (Studi maceratesi, vol. 18 (1982)), pp. 219-268; K. H. Schäfer, Deutsche Ritter und Edelknechte in Italien wärhend des 14. Jahrhunderts. Erstes Buch. Im päpstlichen Dienste, Darstellung, Paderborn, 1911 (Quellen und Forschungen aus dem Gebiete der Geschichte, XV), p. 194 (mention du registre Introitus et Exitus 111, fol. 216).


Apporti nuovi di conoscenza:

Note eventuali: