Chiavelli, Guido


di:
Estremi anagrafici:

ca. 1325 – ca. 1404.



Durata cronologica della dominazione:

Guido apparaît de façon notable dans la documentation conservée à partir des années 1360. Il est alors cité après son père Alberghetto et son oncle Giovanni. Il prend une part active dans la gestion des affaires de la ville, que les Chiavelli opèrent après en avoir reçu la «custodia» du légat pontifical. En 1371, Anglic Grimoard, vicaire général au temporel du pape en Italie note «isti de Clavellis sunt multi numero, inter illos magis odiosus populo dominus Guido miles, […] credo quod subsit causa, quia plus ceteris rexit tempore suo, et eos, ut assuerunt, tyrannizavit». Guido est donc déjà une figure importante. Il exerce un pouvoir plus net à partir de la fin des années 1370, et ce jusqu’à sa mort, au début du xve siècle.



Espansione territoriale della dominazione:

Guido et les siens contrôlent plusieurs castra et terre de la Marche d’Ancône. Ils exercent leur emprise territoriale grâce à la force, l’intimidation, l’habilité diplomatique qui leur permet de jouer des oppositions entre factions locales, l’argent. Condamnés par le légat de la Marche en 1362 pour la prise de Precicchie, château dépendant de l’Eglise, ils achètent ce dernier trois ans plus tard auprès de la curie. Des villages fortifiés sont intégralement acquis dans les années 1390, avec forteresse, maisons, terres et dépendances. Ainsi de Ficano et Domo, achetés par Cecchino di Guido en 1391.

En 1367, tentant d’assurer le contrôle de la papauté sur la Marche d’Ancône, le légat confie pragmatiquement la garde de la ville à ceux qui pèsent de facto sur cette dernière («fuit eis reservata custodia terra»). Il ajoute la custodia de deux forteresses pontificales, Genga et de San Donato, et offre aux Chiavelli une forte rémunération annuelle. Quatre ans plus tard, Anglic Grimoard indique qu’il a repris la terra de Fabriano, «clavis provincie» forte de sept castra, que tenait Alberghetto Chiavelli, père de Guido, «cum aliquibus consortibus». «Non est utilior locus» dit de Fabriano Grimoard qui y a fait construire un «beau château». De fait, Fabriano est un enjeu stratégique dans la Guerre des huit saints qui oppose la Ligue florentine au pape. Ce dernier adjoint quatre nouveaux castra au contado de Fabriano en février 1377, afin de s’assurer de la fidélité de la terra «immédiatement sujette de l’Eglise». La concession adressée aux filii Universitas terre Fabriani ne cite pas les Chiavelli, qui font alors partie du camps florentin anti-pontifical. Parmi les places fortes soustraites à la juridiction de l’Eglise et intégrées au contado figure Precicchie, dont on ignore si les Chiavelli sont toujours propriétaires.

En 1378, après le coup de force qui leur a permis de s’imposer de nouveau dans Fabriano (cf. infra), les Chiavelli concluent une trêve avec Ancône, Recanati, Osimo et d’autres lieux.  Ils s’engagent eux-mêmes, ainsi que leurs «tenutis ac terris, castris et locis recommendatis et adherentibus», dont la nature est explicitée peu après : la terra de Fabriano et son contado, dont ils peuvent alors prétendre être les représentants, et «toutes les places fortes, forteresses et lieux» qu’ils «dirigent et gouvernent» («regunt et gubernant»). Il s’agit là de châteaux d’importance locale.

Cette main mise, largement illégale aux yeux de la papauté, n’en inquiète pas moins cette dernière car elle s’inscrit dans un mouvement plus large de renforcement territorial des seigneuries dans la Marche d’Ancône, favorisé par le Grand Schisme. En 1393, Guido est convoqué par Boniface IX qui le somme de se présenter avec son fils Chiavello et de nombreux autres seigneurs de la Marche. Il est absout, ainsi que les membres de sa famille et la commune de Fabriano. En échange de sa soumission, il reçoit le vicariat pontifical au temporel pour Fabriano et trois castri des diocèses de Camerino et de Nocera (Domo, Precicchie, Rocchetta dei Tanghi), qu’il possédait déjà pour tout ou partie et dont deux, Domo et Precicchie font partie des forteresses agrégées au contado en 1377. Le cycle de condamnations et de pardons pontificaux se poursuit tout au long des années 1390. Ce que la papauté romaine qualifie de rébellion est alors une mélange d’expansion territoriale opportuniste (prise de contrôle de castra des environs) et de non obéissance aux injonctions parfois abusives du recteur de la Marche, Andrea Tommacelli, frère de Boniface IX, qui nourrit des ambitions personnelles dans la région.

Origine e profilo della famiglia:

Les Chiavelli sont une ancienne famille féodale. Ils ont fait acte de soumission à la commune de Fabriano en 1165 avant d’effectuer leur inurbamento, à l’image de nombreuses autres familles des environs. A partir de la fin du xiiie siècle au moins, la documentation montre des membres de la famille dans des fonctions militaires au sein de la terra. Ils font partie de la militia et participent aux chevauchées de la commune (1326, pour le grand-père et un oncle de Guido). Membres de l’aristocratie de la fin de la période communale, les ascendants directs de Guido exercent en outre des fonctions politico-administratives au sein de la commune, ainsi que des charges de podestat dans les villes d’Italie centrale (vedi scheda Alberghetto II Chiavelli).

Durant les conflits opposant guelfes et gibelins dans la première moitié du Trecento, les Chiavelli se rangent dans le camps se revendiquant de l’Empire.


Titoli formali:

Guido et son fils Chiavello font partie de ceux que la convocation de Boniface IX de 1393 qualifie de «domicelli Camerinensis et Esinensis diocesum» (cf. supra). Peu après, la bulle de concession du vicariat est adressée à «Guido quondam Albergheti de Clavellis de Fabriano militis natus miles».

A l’intérieur de la terra, Guido peut se prévaloir du titre de «defensor comunis et populi». Les invocations des réformes des statuts de l’Art de la laine (1381, 1382, 1387) précisent que les textes sont publiés «ad exaltationem […] potentis militis domini Guidonis de Clavellis de Fabriano defensoris comunis et populi terre predicte». Lequel est aussi dit, dans les même textes, «magnificus et potens».


Modalità di accesso al potere:

Guido est un des soutiens de son père et apparaît fréquemment associé à ce dernier. La documentation conserve les traces de très nombreuses acquisitions de terrains dans le contado dans la seconde moitié du xive siècle, ainsi que de la possession d’un grand nombres de moulins sur lesquels reposent la puissance économique de Guido. Il contrôle ainsi une partie des ressources du territoire, ainsi qu’un certain nombre de verrous défensifs grâce auxquels il se place en position de force vis-à-vis de la ville et de la commune.

Cette position lui permet d’être l’un des principaux associés de son père, avant d’être celui qui lui succède comme chef de famille et de bénéficier des acquis de sa parentèle pour s’imposer comme seigneur de Fabriano. Il renforce le mouvement de succession patrilinéaire, qui contraste avec l’exercice du pouvoir seigneurial dans d’autres familles d’Italie centrale, où le partage implique davantage les membres d’une même fratrie.

Profitant des troubles occasionnés dans la Marche d’Ancône par la Guerre des huit saints et de la présence des armées de la Ligue venues punir Rodolfo II da Varano de sa désertion, Guido Chiavelli reprend pied dans Fabriano en 1378. Il avait été peu avant écarté de la ville que tenaient les da Varano et des partisans de Grégoire XI. Après ce coup de force, il parvient à s’insérer davantage dans les institutions communales.


Legittimazioni:

Comme ses ascendants, Guido tente des coups de force au détriment de la papauté, espérant obtenir du pontife une légitimation a posteriori du contrôle de biens dont il s’est emparé. Il est condamné à plusieurs reprises, notamment excommunié puis rapidement pardonné en échange de sa soumission en décembre 1354. L’année suivante, son père Alberghetto obtient du recteur de la Marche, le cardinal Albornoz, la levée des peines prononcées contre lui. Les Chiavelli tombent de nouveau sous le coup d’une condamnation pour rébellion en 1362. La stratégie d’affirmation de la puissance et du pouvoir de nuisance de la famille paye, puisqu’elle vaut aux Chiavelli la reconnaissance pontificale, d’abord avec la custodia de Fabriano et de deux châteaux du contado (vedi scheda «Alberghetto II Chiavelli»), puis, en 1393, à la suite d’une nouvelle condamnation-absolution, avec un premier vicariat pontifical au temporel. Valable douze ans, il est concédé à Guido et à ses héritiers sur trois générations, ce qui favorise la stabilité et la transmission du pouvoir familial.

Guido jouit en outre d’une légitimation communale. Il apparaît au cours des années 1380 avec le titre de defensor communis, qu’il conserve vraisemblablement par la suite même si l’absence de sources communales pour les années 1390 ne permet pas de le confirmer.


Caratteristiche del sistema di governo:

La commune est le cadre institutionnel et politique de référence tout au long du Trecento, Guido y jouant officiellement un rôle de première importance dans les deux dernières décennies du siècle. Elle conserve ses institutions populaires marquées par une forte présence des Arts. Elle ne disparaît pas et n’est jamais réellement contrôlée par les Chiavelli qui ne peuvent ni la marginaliser ni lui surimposer des institutions seigneuriales. Lorsque Fabriano passe sous le contrôle direct de l’Eglise, dans les années 1370, le pouvoir est exercé par un conseil des XII et 4 prieurs, sous le contrôle d’un vicaire et capitaine de la terra pour l’Eglise romaine, représenté par un lieutenant qui est également un juge (1372). La commune reste le véritable sujet de droit, même aux moments où l’emprise des Chiavelli semble la plus forte. C’est bien à elle et à ses statuts que le château de Cerreto se soumet, jure obéissance et révérence en octobre 1390. Les deux acteurs sont en outre clairement distingués par le pouvoir pontifical. L’absolution de mai 1393 est prononcée au bénéfice des Chiavelli et des communes de Fabriano, Precicchie et Rocchetta dei Tanghi, ce qui indique que ces dernières sont considérées comme des entités autonomes et juridiquement responsables, irréductibles à la famille qui les dirige.

En 1382, la nouvelle modification des statuts de l’Art de la laine est examinée par les quatre prieurs de la commune, les membres du Conseil des XII et Guido Chiavelli lui-même, en tant que defensor comunis. Tous se réunissent en même temps, dans la même salle. Dans son compte-rendu de la réunion, le chancelier de la commune cite toujours les prieurs avant le «défenseur».

La commune exerce de façon continue des prérogatives dans les domaines diplomatiques et militaires, notamment via le financement des dépenses qui leur sont liées. Elle tente de pourvoir en armes le Popolo (1355) et assume les frais considérables de la construction d’une forteresses intra muros tout au long des années 1368-1370, alors que la custodia de la ville est détenue par les Chiavelli. Après la mise en place de la seigneurie de Guido, il revient encore à la commune, en 1390, de verser la participation de Fabriano au paiement du capitaine des armées pontificales dans la Marche, Boldrino da Panicale.

Cependant, les Chiavelli pèsent sur le gouvernement de la ville, et ce dès avant que Guido soit pleinement intégré aux rouages institutionnels. Ils peuvent officiellement agir comme les représentants de la commune. Dans les affaires militaires en particulier, ils jouent un grand rôle, orientant la conduite d’opérations dont ils bénéficient. En 1362, Guido est procurateur de la commune et demande au légat de la Marche l’absolution de Fabriano pour une rébellion. La condamnation visait avant tout sa famille, qui entendait mettre à profit les lieux soustraits à l’Eglise. Le phénomène est encore plus marqué après 1378, Guido jouissant d’une grande autonomie en matière de politique extérieure. En 1378, Ancône, Recanati et Osimo concluent une trêve avec lui «et aliorum nobilium de Clavellis de Fabriano». L’engagement, qui lie l’ensemble du territoire et des habitants de Fabriano est pris par Guido et les siens, sans que soit cité le titre auquel ces derniers interviennent. Dix ans plus tard, le même Guido constitue une ligue avec plusieurs communes et seigneurs de la Marche d’Ancône, afin de permettre la défense et l’accroissement des Etats des membres de l’entente. En 1393, il signe encore en son nom propre une trêve avec plusieurs cités des environs, qui engage avec lui l’ensemble de la terra et de ses possessions. La même année, son fils Chiavello et lui concluent une union défensive contre les compagnies de mercenaires avec Ascoli, Fermo et de nombreux seigneurs de la Marche (dont Gentile et Rodolfo III da Varano).


Sistemi di alleanza:

En 1372, Galasso di Guido est donné en mariage à Costanza di Bartolomeo Smeducci, puissante famille de San Severino. Costanza avait été auparavant promise à un Mercenario da Monteverde, parent de Galasso. Un cousin germain de Guido, Bettuccio di Crescenzio di Tommaso, a été marié à Lucrezia di Cola Smeducci. Les da Varano sont une autre des grandes familles auxquelles les Chiavelli se lient. Une des sœurs de Guido, Giovanna, a épousé Venanzio da Varano, dont le frère, Rodolfo II, reçoit en mariage une des nièces de Guido, Camilla di Finuccio.

Ces mariages viennent redoubler les alliances militaires de circonstance, dans les années 1380-1390, avec les seigneuries et les villes voisines. A cet égard, la proximité avec les da Varano et Camerino est grande.


Cariche politiche ricoperte in altre citt?:

Legami e controllo degli enti ecclesiastici, devozioni, culti religiosi:

En 1378, Clément VII écrit à Guido Chiavelli, simplement qualifié de «miles Fabriani», pour lui demander de rejoindre son camp. On ignore la réponse immédiate faite à cette lettre, mais la décennie 1390 et les premières années du xve siècle sont celles d’une adhésion à l’obédience romaine, non exempte de rebellions et de condamnations. Ce ralliement est commun à de nombreuses seigneuries de la Marche, et bien compréhensible étant donné la forte présence de la famille Tomacelli dans la région.

Fabriano n’est pas une cité, mais une terra située dans le diocèse de Camerino. En 1356, Gioiso Chiavelli, membre d’une branche cadette issue de Casaleta, frère du père d’Alberghetto, devient évêque de Camerino. Il était auparavant chanoine de la cathédrale. Il prend ensuite la tête de l’évêché de Penne, en 1360, avant de revenir à celui de Camerino (1374-1378). Son neveu Benedetto di Amoroso, decretorum doctor, lui succède et devient à son tour évêque de Camerino, jusqu’à sa mort en 1390.

De cette branche, et non de celle des descendants directs d’Alberghetto II, proviennent les quelques chanoines Chiavelli identifiés. Deux frères de Benedetto, Antonio et Dilettoso, appartiennent au chapitre de la collégiale San Venanzio de Fabriano. Un de leurs neveux, Casaleta, est lui chanoine à Camerino (1394). Guido apporte ostensiblement son aide à l’entretien et à l’agrandissement de San Venanzio, aux chanoines de laquelle il consent des prêts importants. Par manque de liquidité, les clercs doivent lui céder de terrains en guise de remboursement (juin 1390).

Les Chiavelli entretiennent d’étroites relations avec les Dominicains, installés à Fabriano vers 1297. Guido fait d’importants dons pour la construction de la nouvelle église, Santa Lucia, commencée vers 1365. Sa famille y possède une chapelle où sont enterrés plusieurs parents.

Les Chiavelli se sont précocement appuyé sur le monastère bénédictin de S. Vittore delle Chiuse sul Sentino, mettant à profit l’important patrimoine foncier de ce dernier. Francesco, frère de Guido, en est abbé à partir de 1348, et le reste probablement jusqu’à sa mort, vers 1370. Dans les années 1390, Guido achète le droit de patronage de l’abbaye. Peu après cette date, l’abbé devient un commendataire. Les Chiavelli favorisent en outre, par des dons et lègues, l’implantation du monastère de Santa Caterina dans le centre de Fabriano, qui est rattaché à la congrégation olivétaine en 1397 (vedi scheda «Chiavellino, Tomaso e Battista Chiavelli»). Guido s’y fait enterrer.


Politica urbanistica e monumentale:

Politica culturale:

Consenso e dissensi:

En 1362, les  frères Alberghetto, Giovanni et Crescenzio, ainsi que Guido, obtiennent de nouveau une absolution. Le textes les associe, soulignant la concertation de leurs actions en vue du renforcement du pouvoir familial. Cependant, écarté du pouvoir, l’un des frères de Guido, Gualtiero, mène quelques opérations contre Fabriano en 1382 avec l’appui des da Varano. Trois ans plus tard, la commune d’Assise envisage d’écrire à Antonio da Montefeltro, comte d’Urbino, et à Chiavello di Guido Chiavelli «domino de Fabriano», au sujet d’une menace militaire sur les environs. Elle souligne la présence du fils aux côtés du père alors que l’absolution pontificale du 14 mai 1393 concerne aussi bien Guido et Chiavello que Tomaso di Nolfo, petits-fils de Guido. Ces éléments suggèrent une bonne entente du groupe familial autour de Guido, chef de famille ayant éloigné ses frères rivaux et dont un des fils, Nolfo, reste absent de la scène  (ou du moins de la documentation conservée).


Giudizi dei contemporanei:

Grimoard indique en 1371 est Guido est haï («odiusus») des gens de Fabriano, ce qui ne l’empêche pas de l’apprécier. Il le qualifie d’ «homme doté d’une tête bien faite et d’un solide bon sens dans les affaires du siècle, qui a de nombreux amis, a rassemblé et rassemble beaucoup autour de lui».


Fine della dominazione:

Fabriano, Archivio storico comunale, regesto dell’archivio a cura di A. Zonghi; Pergamene, busta VIII, n°415 (absolution pontificale du 10 décembre 1354); busta X, n°489 (capitoli della tregua di ottobre 1378); Carte diplomatiche, busta IX, ni512 e 513 (absolution et vicariat au temporel, 14 mai 1393).


Principali risorse documentarie:

Bibliografia delle edizioni di fonti e degli studi:

D. Cecchi, Compagnie di ventura nella Marca, in Atti del IX Convegno di Studi storici maceratesi (Portorecanati, 10-11 novembre 1973), Studi Maceratesi, vol. 9 (1973), doc. II, pp. 106-107; A. Theiner, Codex diplomaticus dominii temporalis S. Sedis, Roma, 1862, t. II, pp. 537b-538a, 591a-592b; t. III, p. 76ab; R. Sassi, Le origini e il primo incremento del monastero di S. Caterina in Fabriano, in Rivista storica benedittina, voll. 69-70 (1926), pp. 168-203 (197-201 pour la chronique anonyme sur l’installation du monastère); A. Zonghi (a cura di), Statuta artis lanae terrae Fabriani (1369-1674). Documenti storici fabrianesi, Fabriano, 1880.

G. Cecchini, Boldrino da Panicale in Bollettino della Deputazione di Storia Patria per l’Umbria, vol. 59 (1962),  pp. 43-96 (74-75); J.-B. Delzant, Crédit local, investissement foncier et archives privées. Les stratégies de Guido Chiavelli, dit le Napolitain (Italie, milieu du xive siècle), in Mélanges de l’École française de Rome, 121/2 (2009), pp. 361-376; A. Esch, Bonifaz IX. und der Kirchenstaat, Tübingen, 1969; R. Sassi, Le pergamene dell’archivio domenicano di S. Lucia di Fabriano, Ancona, 1939, pp. 76-77; Id., Un’antica cartiera dei monaci di S. Vittore sul Sentino, in Atti e Memorie della Regia Deputazione di Storia Patria per le Marche (AMRDSPM), s. V, vol. 5 (1941), pp. 175-178; Id., L’anno della morte di Alberghetto II Chiavelli, in AMRDSPM, s. VI, vol. 3 (1943), docc. I-VII, pp. 13-30; Id., L’albero genealogico dei Chiavelli signori di Fabriano, in Atti e Memori della Deputazione di Storia Patria per le Marche, s. IX, vol. 11 (1956), pp. 15-26; Id., Le carte del monastero di S. Vittore delle Chiuse sul Sentino, Milano 1962.


Apporti nuovi di conoscenza:

Note eventuali: